LES SYMPTÔMES
Comme expliqué ci-dessus les symptômes varient
énormément en fonction des personnes même s’ils sont souvent associés à des troubles neurologiques des signes généraux tels que la fatigue extrême et inhabituelle, troubles de la mémoire et
de la concentration, épisodes dépressifs, troubles locomoteurs dus à une faiblesse musculaire, troubles de la vue, de l’équilibre, urinaires, sexuels, etc.
LE RÔLE DE LA
MYÉLINE
Dans le cas de la SEP,
c’est la myéline du système central nerveux qui est altérée. La myéline est une sorte de membrane biologique (une gaine) qui protège et isole les neurones en s’enroulant autour de celles-ci
comme le ferait un plastique autour d’un fil électrique (voir photo). La myéline est produite
par deux types de cellules dans deux systèmes nerveux différents : par les cellules de Schwann (dans le système nerveux périphérique) et par les oligodendrocytes (dans le système nerveux
central).
La myéline permet de
protéger les fibres nerveuses et a pour rôle principale l’accélération de la vitesse de propagation de l’influx nerveux transportant l’information le long des neurones. Attaquées par les
lymphocytes, les gaines de myélines sont altérées et la circulation de l’information est empêchée ou altérée. La maladie se manifeste par des poussées inflammatoires qui entraînent la
démyélinisation.
Les trois principaux traitements actuels:
- Les immunomodulateurs, qui agissent sur la phase inflammatoire de la maladie ;
- Les immunosuppresseurs, traitements plus agressifs agissant également sur les formes inflammatoires de la maladie ;
- Injection d’anticorps monoclonal « humanisé » administré uniquement en milieu hospitalier et seulement en cas avancé de la maladie.